THE K.C. - Un renouveau indéniable -

THE K.C saison 4, c'est parti!

Après avoir divisé l'opinion au terme d'une saison inconstante, la "meilleure série de ce début de siècle"(1) est de retour pour une quatrième saison. Certains fans n'attendaient plus rien de ce produit marketing dont les spin-offs avaient finit par écorner l'image.

Pourtant, les deux premiers épisodes de la cuvée 2008-2009 ont de quoi surprendre. Le dépaysement est quasiment total, puisque plus de la moitié des protagonistes ont quitté la désormais célèbre Cité des Ducs.

La série garde son ancrage chambérien à travers l'emblématique Julien. Mais là où il y'avait débauche de violence, d'alcool, de malbouffe et d'errances infinies, on trouve désormais une modération qui fait jaser sur les forums. Le sieur Mouchet's est désormais plus apaisé, et s'il nous a offert un ou deux moments de rigolades bien sentis, reste étonnament sobre. A vrai dire The K.C. semble enfin passer à l'âge adulte, comme en atteste la transformation IMPRESSIONANTE de rochemou, qui passerait presque à présent pour un père de famille rangé.

Loic est d'ailleurs l'une des bonnes surprises de cette nouvelle année. Sa lutte psychologique contre l'absolue dérision chambérienne a de quoi donner des frissons. C'est un jeune homme plus émouvant que jamais qui se met à nu devant la caméra, et mène chaque jour un combat contre les drogues diverses. Ses échanges avec Julien sont parfois dignes d'une scène écrite par Alejandro Inarritu(2).

La franche rigolade vient, on l'attendait, de ce bon vieux rourou. Tour à tour dépressif, méprisant la nouvelle tournure de ses études, et farceur (comme à la bonne époque), Yoann nous offre des moments de grâce burlesque! A voir, cette scène hallucinante où seul devant son miroir, il énumère toutes les pistes qu'il a refusé d'explorer, s'engageant dans l'histoire plutôt que la finance!

Seule surenchère, qui n'a amusé personne, cette fin d'épisode vomissable dans laquelle les scénaristes ont pathétiquement tenté de réssuciter le biber de Turquie... Une violence visuelle repoussante, dont les téléspectateurs se seraient bien passés.

Côté expatriés, on n'est pas en reste! A noter au rayon nouveautés un recadrage sur le personnage d'Atmane, qui imprime une tournure plus adulte à l'ensemble, abordant les difficultés d'insertion dans le monde du travail. Cependant, voir ce personnage sombrer brutalement dans la dépression a de quoi surprendre. Attention, donc, à ne pas trop en faire.

A Marin, un parfum de fin de soap plane sur la famille Richard. Jeff reprend son histoire là ou elle s'était arrêté, et le moins qu'on puisse dire est qu'on a un gros regain de sympathie pour le personnage! Heureusement, les cascades sont au programme : boxe, musculation, transpalette sur l'autoroute...etc nous rappellent que l'un des réalisateurs est Michael Bay.

A Lyon, l'introduction progressive de Guehu au récit permet de ne pas décrocher de l'esprit chambérien. L'intrigue est toutefois relativement plate, privilégiant l'aspect esthétique à celui, on l'attend, plus narratif. A noter toutefois l'excellent épisode bonus de la visite de Bouin et Julien entre Rhône et Saône. Du K.C comme on veut désormais le voir.

Côté Bouin et Yann, les festivités ne font que commencer, mais on présent du lourd. Pour l'instant, le charmant polonais de Cluses ramasse des légumes en Bretagne, entamant une relation platonique avec une botte de poireau, à qui il confie ses impressions sur le fil de la vie. Profond et puissant, comme lors des meilleurs épisodes de la saison 1.

Bravo aux scénaristes, mais attentionn aux vieux penchants. Les fans ont par ailleurs protesté contre le retour de Brunier, qui pourrait menacer le fragile équilibre qui semble régner sur le plateau.

(1) Le Monde, 22 mars 2007.
(2) 21 grammes, Amours chiennes, Babel

En effet les premiers épisodes donne un nouveau ton à la série. Les personnages évoluent, changent, audaces que peu de shows ont tentés.
On attend la suite.

Revenons sur une saga, un bout de vie. Le renouveau de la télé réalité commence sa 4ème année. Où en est-on aujourd'hui? comment ces amis sont-ils devenu au cours des années des membres indirects de nos propres familles? comment leurs histoires sont-elles devenues un peu nos histoires?


Pour revenir sur The K.C. nous avons rencontré Jeff, co-Créateur de la série phénomène et protagoniste de celle-ci. Nous allons, au fur et à mesure des semaines, tous les rencontrés pour voir au-delà...


Johnny Walker (journalist): comment imaginez-vous cette nouvelle siason qui commence?

Jeff: eh bien déjà, je n'imagine rien, il ne faut pas oublier que The K.C., c'est seulement un témoignange de vie, pa de scénario, pas d'acteurs, juste quelques amis qui essayent comme tout le monde de vivre. Je n'imagine rien, je vis...


JW: gros tournant cette année, nouveau concept, un peu une suite de spin-off, pas trop dur?

J: Ce qui est dur c'est d'être tous séparés les uns des autres. Aujourd'hui on regarde avec nostalgie les temps passés. C'est dur de se dire que tout cela est derrière nous alors que quand on le vivait on pensait le vivre sans que jamais cela ne finisse. Mais tout a une fin et aujourd'hui une page se tourne, mais le chapitre précédent sera a jamais gravé dans nos mémoires, dans nos coeurs, dans nos tripes.


JW: chacun suit son propre chemin, ou cela va-t-il mener selon vous?

J: J'aimerais bien le savoir croyez-moi. Chambéry, Lyon, Paris, l'Angleterre, la région lémanique, des régions différentes pour des histoires différentes. Je crois qu'aujourd'hui aucun d'entre nous ne sait où il sera dans quelques années, aucun. Nous sommes tous a un tournant de notre vie et tout parait si sombre, si incertain. J'aimerais avoir les réponses et ainsi sortir de cette peur de l'inconnu... mais c'est la vie et nous n'avons que peu de contrôle...


JW: On vous sent perdu? n'est-ce qu'une impression?

J: Non c'est loin d'être une impression... Au niveau scolaire rien n'est sûr, au niveau sentimental encore moins. Aujourd'hui je ne sais pas vers quoi je me dirige. J'ai perdu beaucoup de choses ces dernières semaines, et il fuat que je me retrouve. J'espère faire tout ça de manière naturelle et d'un façon douce mais il se pourrait que dans un avenir proche je décide d'employer la manière forte pour cette quête personnelle, peut-être un peu de piment dans mon propre spin-off. A vrai dire je ne sais pas, je ne sais plus, l'ai-je même déjà su? trop de question pour un esprit que ne veux plus s'en poser...


JW: Merci pour ce temps que vous nous avez accordé

J: Merci à vous pour cet interwiew qui sert un peu en même temps de psychanalise (sourire), on prends ce qu'on peut, où on le peut (sourire encore) à bientôt surement, si je ne meurs pas d'ici là (rire)

Une interview touchante d'un membre phare de la série, merci Johnny Walker.

j'attends les vôtres avec impatience!!! c'est un bon ce gars-là ^^

Une note secrète de la direction de la société KSK nous a été transmise et elle confirmerait une dette importante accumulée par cette dernière
En effet, la saison précédente a mobilisé d'importantes ressources en terme de décor avec notamment une reconstitution de l'université de Glasgow grandeur nature.

Il n'en reste que le budget de la société a été sérieusement menacé fin septembre lorsqu'une plainte a été déposé à l'encontre de la société de production KSK de la part d'une entreprise de construction écossaise.

Les producteurs auraient-ils vu trop grand ?

Cela expliquerait peut etre la pauvreté visuelle de l'univers du personnage de Fabien. Une université en carton pâte qui ne fait guère illusion et qui rappelle tristement les décors des séries AB Production.

On aurait pu attendre mieux de la part d'une série d'une telle envergure. Les acteurs au rabais qui entourent le personnage ne relèvent pas vraiment le niveau.

Esperons que les scénaristes sauront tirer parti de ces manques de moyen pour se recentrer sur les questionements intérieurs du personage.

Alors que les rumeurs vont bon train quant aux éventuelles difficultés financières de la société de production KSK, force est de constater de nouveaux dérapages.

Ainsi, lorsque Fabien fait les frais des énormes investissements consentis à son encontre au cours de la saison III, des capitaux colossaux sont engagés afin de louer des rues entières de Lyon.

L'avocat John Spencer jr., du cabinet Barmond and co, s'interroge :

L'intrigue faiblarde dont fait l'objet Aurélien mérite-t elle un cadre si grandiloquent? La multiplication des scènes sans intérêt filmée sous la colline de Fourvières ont nécessité la reconstitution de la célèbre colline lyonnaise en studio. Coût de l'opération : 2,7 millions d'euros, sans compter la structure métallique de la copie de la Tour. Tenez, le mois dernier, la production a fait fermer la place des Terreaux 2 jours durant, pour une facture de 850 000 euros! Tout ça pour tourner quatre séquences de 15 secondes, totalement inutiles au récit... Je crois que la société KSK marche sur la tête, et les efforts d'économie ne se font qu'au détriment d'un ou deux protagonistes, comme Fabien. Sans blague, avez-vous vu les décors dans lesquels il évolue? Une blague!

Nous en saurons beaucoup plus ce soir, puisqu'une interview officielle d'Aurélien devrait être publiée dans le Monde.

Il est 19h30 ce samedi et la nuit tombe sur le Mont-Blanc lorsque nous pénétrons dans le hall de l'hôtel le Beau Séjour de Sallanches. Aurélien Kat1 nous attend, les traits tirés, un pâle sourire au visage. Salutations de convenances. Après s'être installé dans un fauteuil en cuir marron clair, notre homme fait signe à son attaché de presse. L'entrevue peut commencer.

Le Monde : Vous êtes à Sallanches pour quelques temps?

Aurélien Kat1 : Pas vraiment... Je passe ici de temps à autre pour mes parents, et principalement pour jouer à PES avec mon frère. On sort, on se fait un foot sous les montagnes... C'est bien.

L.M. : J'en déduis donc que les tournages sont actuellement en stand-by? Quand reprennent-ils?

A.K. : Vous n'êtes pas sans savoir que ça ne s'arrête jamais. Non? Je trouve votre question particulièrement déplacée, et elle révèle d'ailleurs un manque d'informations cruel. Lorsque je suis dans ma chambre, la caméra tourne. Lorsque je tape dans un ballon à Vouilloux, la caméra tourne, et c'est ainsi pour tout les moments de ma vie : lorsque je fait du vélo, lorsque je mange...etc. La révolution numérique nous autorise à ne jamais couper. Les rushs sont colossaux.

L.M. : Désolé, ma question était mal formulée. En réalité, j'aurais aimé vous amener à parler de Lyon.

A.K. : Je n'en doute pas. Je savais que vous veniez pour me bouffer le nez. Vous les journalistes, vous n'êtes que des merdes.

L.M. : Votre manque de classe n'est donc pas une légende...

A.K. : Mais je vous emmerde mon pote.

L. M. : L'entrevue dérive. Revenons-en à Lyon : le premier ministre lui-même a jugé vos scènes indécentes dans une période de crise financière aggravée. N'a-t il pas raison sur le fond?

A.K. : Ce que je trouve indécent, c'est qu'un connard pareil nous chie dans les bottes. Je lui pisse sur la tête à ce con. Mon personnage est en restructuration! C'est une nouvelle direction, c'est son avenir qui en dépend. Le cadre dans lequel il évolue n'est que le fond de la toile, ça ne sert à rien de se focaliser dessus.

L.M. : On veut bien y mettre de la bonne volonté, mais lorsque l'on voit ces décors immenses à plusieurs millions d'euros, on peut difficilement ne pas en tenir compte. D'ailleurs, les producteurs en sont conscients, ils mettent de l'argent et veulent que ça se voit.

A.K. : Depuis 4 saisons nous dégageons des bénéfices records. Notre série est la plus regardée au monde, si bien que nous avons vendu les droits en Angola! Vous voudriez qu'on évolue dans des chambres aux murs nus?

L.M. : C'est pourtant ce qui arrive à vos amis Yann et Fabien

A.K. : D'une part, c'est une exigence de Czernis que d'être placé dans des contextes extrêmement arides. Quand de surcroît l'intrigue se déroule à Paris, il faut bien compenser le coût des tournages, non? D'autre part, Bouin a été l'objet de gros investissements au cours de la saison 4. Il en subit logiquement le contrecoup. Et cela colle au récit, et à son évolution psychique.

L.M. : A ce propos, avez-vous quelques informations à nous donner, sans dénaturer les intrigues, bien-sûr?

A.K. : Hélas, je ne sais moi-même pas ce qu'il pourrait m'arriver dans les prochains mois! Le pool de scénariste qui travaille sur the K.C est très performant, mais également très hermétique. Rien ne filtre, et je crois qu'ils sont en grande forme (rire).

L.M. : Quelle orientation présentez-vous pour la saison à venir? Va-t elle être aussi sombre que les deux précédentes?

A.K. : C'est possible, en effet. Le malheur n'est jamais loin, vous savez. Il fait partie de la vie, après tout.

L.M. : Vous avez été isolé du reste du groupe, cela pourrait-il faire sombrer votre personnage?

A.K. : Vous êtes des charognards! Vous aimeriez que je crève, n'est-ce pas? Vous pouvez toujours vous astiquer le jonc avec une lampe à huile, pauvre con! Jeff est isolé! Atmane est isolé! Fabien est isolé! Yann est isolé! Je suis isolé, et alors? Allez vous faire foutre, aucun d'entre nous ne crèvera comme une merde.

L.M. : C'est une façon comme une autre de faire passer un message d'espoir (rire)

A.K. : On fait comme on peut. Vous savez, la vie nous écrase tous, pas la peine de faire semblant. Mais personne ne va sombrer, parce que dans le pire des cas, la mort est plutôt une délivrance. Allez, extinction des feux, j'ai un match à Football Manager.

Il est 20h20 lorsque la star télévisuelle quitte les lieux. Personnage instable, bipolaire et irrascible, dont le moindre mot coute une fortune à la rédaction.

Putain je m'y attendais pas, ça promet pour l'avenir si ces ressources sont bien utilisées. Il parait que la société veut lancer une série de produits dérivés avec notamment une copie de la polaire verte de Yann de la saison 1, on parle aussi de figurines articulées à l'effigie de jeff et sa moto...

POLEMIQUE PROVOQUEE PAR LA SERIE THE K.C.

C'est cette fois une figurine du personnage Fabouin, très apprécié des lycéens, qui se retrouve au coeur du débat. La société ToysKlaus a en effet annoncé le lancement d'une réplique plastique prononçant distinctement le mot "juif" lorsqu'on lui lève le bras droit.

Le CRIF soutenu par le président de la République Nicolas Sarkozy a aussitôt entamé une action judiciaire à l'encontre de la multinationale Klaus incorporate, dirigée conjointement par les fondateurs de l'entreprise. C'est vraisemblablement les deux créateurs historiques du KSK, Julien et Aurélien, qui devront répondre du scandale provoqué par cette opération marketing.

Leur avocat a toutefois adressé un communiqué aux rédactions de tout les journaux français.

Attendu que la prononciation du mot "juif" ne constitue pas un délit en lui-même, MM. Julien M. et Aurélien C. demandent à la presse française de cesser toute polémique autour de la figurine prochainement commercialisée par la société ToysKlaus.

Les fondateurs du Klaus Sporting Klub précisent de surcroît que la procédure judiciaire ouverte par le tribunal de Roubaix constitue une entrave à la liberté d'expression.

Ils refusent enfin tout soutien provenant des personnes suivantes : Dieudonné, Alain Sorral et Bruno Gollnisch.

lol t'as rien d'autre à foutre ??

ouais moi non plus en fait

J'avais pas cours ctaprème, jfais cque jveux me juge pas putain

DONT EVER JUDGE ME! ONLY GOD CAN JUDGE ME!

tu cite 2pac je remarque!!!!!!!! bien bien

J'ai tatoué ces phrases sur mes bras.

bon voyage à roubaix...

merde batmane tu pourris notre sujet!!!!!!!!!!!!!!!!!

avec plaisir