La saison 4 du Klaus County a commencé depuis 3 mois, et déjà les critiques pleuvent : trop lent, pas assez original, trop lisse, pas d'idée...etc. Il est vrai que la série "la plus trash du PAF" - selon un sondage IPSOS - ne contente pas tout à fait ses fans les plus fidèles.
Au regard des saisons précédentes, les nouveaux épisodes sont bien peu subversifs, et semblent vouloir enfermer la franchise dans une tranquille routine. Résultat, des audiences en berne et des acteurs qui s'encroûtent, sans autre matière à travailler que du très banal.
A Chambéry, la seule attraction qui demeure est la possible homosexualité de Rourou, qui se montre de plus en plus proche et attentioné à l'égard de Ritstark. Si les spectateurs ne s'endorment pas d'ici là, ils pourront peut-être assister au retournement de situation le plus hallucinant que la série n'ait jamais proposé! Pourtant, beaucoup de fans ont déjà perdu espoir.
La partie lyonnaise de l'intrigue, prometteuse en début d'automne, est plongée dans une léthargie profonde. Elle n'est qu'une succession de cartes postales, et fait office d'office du tourisme de Lyon et ses environs.
A Marin, la vie est bon enfant. Si certaines scènes sont évidemment de grandes bouffées de joie (voir la descente en chambr à air!), les scénaristes ont bien du mal à se remobiliser après les aventures du printemps dernier.
Côté anglais, rien ne va plus. Les aficionados ont boudé la soirée du 31, jugeant le traitement infligé Fabien abusif. Les ressorts comiques sont maintes fois usés, et un homme seul dans un bus, de nuit, ne fait plus rire grand monde.
Enfin, la fanbase est ulcérée par le bonheur ambiant dans lequel baigne Yann et réclame ardement une catastrophe profonde.
Le Klaus est-il en train de mourir? La question reste en suspens.
Marianne - 7 janvier 2009 -
PS : un communiqué parvenu cet après-midi nous annonce toutefois une soirée spéciale souvenirs, proposée par Canal + le samedi 24 janvier de 21h à minuit. Des épisodes des premières et deuxièmes saisons sont prévus. Sortez les mouchoirs.